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Marches d'une échelle de piscine
L'impression 3D ne résout pas tout, mais utilisée à bon escient elle sert à réduire le gâchis, et à combattre l’obsolescence (programmée ou non). Voici une réparation "lowtech" domestique.
Les marches en plastique de l'échelle de ma #piscine hors sol avaient fini par casser, devenues poreuses. Une nouvelle échelle vaut 130-200€ et implique de jeter stupidement les montants en inox indestructibles. Mais, surprise ! Les marches sont pour une fois vendues à l'unité. Sauf qu'à 10-50 euros pièce, toujours aussi moches et peu durables, et donc toujours davantage de déchet et de carbone ça me faisait bien mal à mes velléités d'écologie.
Comment ?
Esthétiquement j'ai profité de chûtes idéales, tirées des lames de la terrasse que j'avais installée.
Au final : une demi-heure de modélisation 3D pour des supports adaptés à ces lames, une heure d'impression par pièce (en autoproduction solaire je vous prie), et 3 ou 4 euros de filament consommé pour un #recyclage et un cycle de production-consommation proches de l'optimal. A noter enfin que ce filament plastique n'est pas pétrolier mais organique (du PLA, souvent amidon et sucre de canne - certes ici renforcé à 10% de fibre de verre).
Pour conclure sur une note écologique … L'optimal resterait de ne pas avoir de piscine en premier lieu, quand bien même je la remplis surtout à l'eau de pluie, et parfois à l'aide d'un ruisseau local après des épisodes cévenols (lorsque 90% de l'eau qui y circule finit à la mer - le reste du temps c'est de l'eau précieuse pour l'environnement). Avec la désertification progressive du pourtour Méditerranéen, on envisage d'ailleurs de fermer le dessus et d'en faire une simple réserve d'eau pour le jardin.
Dans le même ordre idée, la pompe du filtre à sable est asservie à la production solaire des panneaux … quand la Zoé ne mange pas tout (vous pouvez lire ceci à propose de notre installation). Il reste un peu de chimie pour le traitement en attendant de faire le pas pour un traitement naturel ?